La fébrilité de la droite
Communiqué de presse de Delphine Batho sur la crise financière
La crise financière fait rage, mais les portes-paroles de l'UMP ne trouvent rien de mieux à faire que de s'agacer des prises de position de Ségolène Royal et des députés de l'opposition. C'est tout à fait navrant venant des responsables du parti qui a la responsabilité de la conduite de la France dans la tempête actuelle.
Cette fébrilité illustre en fait le malaise profond de la droite. Hier, elle n'hésitait pas à proclamer sa victoire idéologique sur la gauche. Aujourd'hui, elle est dépourvue d'argument face à la faillite du système ultra-libéral qui est au coeur de son idéologie.
Cette situation devrait inviter les portes-paroles de l'UMP a un effort intellectuel allant au-delà des traditionnels communiqués de défense arc-boutée du Président de la République et d'attaques stériles contre l'opposition.
L'UMP, au-delà des liquidités injectées pour sauver les banques à court terme, est-elle d'accord pour changer structurellement le système en imposant de nouvelles règles à la finance ?
L'UMP est-elle d'accord pour créer une banque publique pour les PME garantissant l'accès au crédit et au financement des investissements ?
L'UMP est-elle d'accord pour remettre en cause le paquet fiscal afin de dégager les marges de manoeuvre nécessaires à un plan de relance du pouvoir d'achat des Français pour sortir l'économie française de la spirale récessive ?
Voilà trois propositions sur lesquelles nous attendons rapidement les réponses de fond du parti au pouvoir.
Cette fébrilité illustre en fait le malaise profond de la droite. Hier, elle n'hésitait pas à proclamer sa victoire idéologique sur la gauche. Aujourd'hui, elle est dépourvue d'argument face à la faillite du système ultra-libéral qui est au coeur de son idéologie.
Cette situation devrait inviter les portes-paroles de l'UMP a un effort intellectuel allant au-delà des traditionnels communiqués de défense arc-boutée du Président de la République et d'attaques stériles contre l'opposition.
L'UMP, au-delà des liquidités injectées pour sauver les banques à court terme, est-elle d'accord pour changer structurellement le système en imposant de nouvelles règles à la finance ?
L'UMP est-elle d'accord pour créer une banque publique pour les PME garantissant l'accès au crédit et au financement des investissements ?
L'UMP est-elle d'accord pour remettre en cause le paquet fiscal afin de dégager les marges de manoeuvre nécessaires à un plan de relance du pouvoir d'achat des Français pour sortir l'économie française de la spirale récessive ?
Voilà trois propositions sur lesquelles nous attendons rapidement les réponses de fond du parti au pouvoir.